Pronostic PMU et résultats du quinté du jour

Save The Quick sait tout faire

Meilleure jument parmi les Trotteurs nés en France en 2006, Save The Quick est aussi le cheval le plus complet de sa génération. En piste dès son plus jeune âge (elle a même gagné sa première course à 2 ans), Save The Quick évolue au plus haut niveau depuis 2009. La fille de Jasmin de Flore dont elle a certainement hérité la polyvalence n’a plus quitté le plus haut niveau, s’offrant un premier Groupe I dans la discipline du trot monté, à l’occasion du Prix de Normandie 2011. Lauréate cette année du Grand Prix de la Fédération du Nord, elle est passée tout près de l’exploit dans la Finale des Masters Series du Trot à Solvalla, n’étant devancée que d’un nez par Sebastian K.

Une mère en OR : Jasmin de Flore

Vainqueur des Critériums des 4 et 5 ans, lauréat semi-classique sous la selle, le fils de Vivier de Montfort (qui était lui aussi capable de briller dans les deux disciplines) a transmis sa remarquable polyvalence à sa fille Save The Quick comme à nombre de ses produits. Vainqueur au total de 8 Groupes 1 et Groupes 2, Jasmin de Flore est entré au haras en 2002.

Entraineur : Franck Leblanc : un homme de records

Le mayennais s’est fait connaître du grand public grâce à Kart de Baudrairie, hongre de grand talent ayant représenté la France en Scandinavie de 2003 à 2005. Depuis Franck Leblanc n’a eu cesse de monter les échelons pour finalement établir en 2011 deux records historiques : celui des gains en une saison (plus de 5 millions d’Euros) et celui du nombre de victoires en un meeting (53 !). A 41 ans, le professionnel est au sommet de son art d’entraîneur.

Pendant que les Japonais marquaient un but face aux français, Yutaka Take s'adjugeait le Prix de la Montre Hermès avec Tau Ceti. Le crack jockey nippon a éprouvé les pires difficultés à trouver le passage dans la ligne droite, mais comme il était déclassé, dès qu'il a trouvé l'ouverture, le fils d'Hernando a fait la différence. Toutefois, la baraka a été de courte durée. En selle sur l'un des favoris, Mahfooth, dans le Prix du Chemin du Fer du Nord, Yutaka Take a de nouveau connu tous les ennuis imaginables. Il a eu beau essayer de reprendre pour relancer son partenaire à l'extérieur, rien n'y faisait, il y avait chaque fois quelqu'un pour l'empêcher de s'étendre. Et pourtant, Take en avait plein les mains. Mahfooth était bourré de ressources ; on en a eu la confirmation dans les derniers cent mètres, car il est venu s'adjuger la quatrième place de façon très plaisante. Hélas pour le tenant du titre, le doublé s'était envolé.

Mais la chance, même si elle avait abandonné le jockey japonais, a su se montrer fidèle. Fidèle à la casaque Niarchos, portée par Tau Ceti quelques minutes auparavant. Fidèle au trio du « Jockey-Club » puisque Pascal Bary et Thierry Thulliez étaient également associés à Domedriver, le vainqueur de ce groupe III. Un Domedriver qui, contrairement à Mahfooth, a connu un parcours sans encombre, quasiment idéal. Avec son numéro 1 dans les stalles, Thierry Thulliez n'a eu aucune peine à le placer le long du rail. Et comme Al Namix lui servait de locomotive, il ne lui restait plus qu'à attendre patiemment le moment opportun.

Membre d'une écurie en grande forme et auteur de performances de choix depuis le début de l'année, Al Namix, c'était le leader idéal. D'autant qu'il ne rechigne pas, de temps à autre, à prendre les choses en main avec application. A l'instar du vainqueur, l'italien Altieri s'était également placé dans le sillage du pensionnaire de Guy Cherel mais, heureusement pour Domedriver, il possédait une chance sérieuse et c'est lui qui a attaqué le premier. Pour Thierry Thulliez, ce n'était plus une ouverture, c'était un boulevard, et il eut tôt fait d'y engager son partenaire. Qui n'attendait que cela pour faire la différence. Altieri s'octroyait une nette deuxième place devant Greengroom et l'infortuné Mahfooth.

Domedriver avait montré de la qualité à 2 ans et avait semblé sur la bonne voie lorsqu'il avait remporté avec beaucoup d'autorité le Prix de Tourgeville, début août à Deauville. On ne peut pas dire qu'il a franchement confirmé par la suite. Mais le style de son succès, ouvre des horizons.

Millenary a pu s'imposer dimanche dans le Chester Vase, course préparatoire pour le Derby, qui s'est disputé sur 2.400 mètres à Chester. Kingsclere était le grand favori de la course, mais son jockey Kieren Fallon a dû laisser toute son inspiration à Newmarket, puisqu'il ne lui a pas donné un très bon parcours.

Cependant, son entraîneur Ian Balding a excusé sa cinquième place en disant que « Kingsclere n'avait pas de chance avec un tel parcours aujourd'hui » et a confirmé que Kingsclere allait, comme prévu, courir dans le Derby.

Night Style avait pris le commandement de la course, suivi par Il Capitano et Tantalus, tandis que Pat Eddery tenait Millenary en sixième position, et que Kingsclere fermait la marche. A l'entrée de la ligne droite, Millenary a commencé de se rapprocher des leaders pour finalement s'imposer par une demi-longueur devant Windsor Boy et Tantalus.

Le fils de Rainbow Quest et Ballerina courra probablement le Derby, même si son entraîneur John Dunlop a deux autres pensionnaires, notamment Sakhee et Three Points, engagés dans cet évenément classique. A l'issue de ce groupe III, les bookmakers proposent Millenary et Kingsclere à la cote de 40/1.

Décevant dans l'Arlington Million (groupe I), Slickly n'a pas manqué son retour à Longchamp, un hippodrome qui lui a toujours bien réussi. Il faut cependant souligner qu'avec trois adversaires seulement dans le Prix Dollar Le Saint-Denac Barrière (groupe II), sa tâche était beaucoup moins compliquée qu'aux Etats-Unis...

Le plus rapide au départ, le pensionnaire de Saeed Bin Suroor, assez détendu, a emmené le mini-peloton de ce « Dollar » à un train régulier. Albarahin suivait tout près, devant Adilabad, en deuxième épaisseur, et Sobieski qui fermait la marche. Au début de la ligne droite, le fils de Linamix, monté par Lanfranco Dettori, accéléra progressivement, répondant à la menace d'Albarahin qui n'allait pas tarder à l'attaquer sèchement. Mais Slickly, plus fort, garda assez sûrement en respect son rival, bon deuxième. A six longueurs, Adilabad prenait la troisième place, devant un Sobieski très décevant. Celui-ci, excellent lauréat à Saint-Cloud et Deauville, n'apprécie visiblement pas le profil vallonné de l'hippodrome du bois de Boulogne.

Ce n'est pas le cas de Slickly, dans son jardin à Longchamp. Lauréat du Prix Noailles (groupe II), l'ancien représentant de Jean-Luc Lagardère y avait ensuite décroché son titre de gloire, le Grand Prix de Paris (groupe I), devant Indian Danehill. Sur le mile, il avait dû se contenter de la quatrième place du Prix du Moulin de Longchamp derrière Sendawar, avant de renouer avec le succès dans La Coupe (groupe III), sur 2.000 mètres, sa meilleure distance. Pour être complet avec la carrière du ce représentant Godolphin, il faut rappeler qu'il s'est classé quatrième du « Jockey-Club » de Montjeu et deuxième de Dubai Millennium dans le « Jacques Le Marois ». Ce qui n'est pas négligeable sur une carte de visite...

Le grand favori, Epître, n'a pas déçu dans le Prix Hubert de Chaudenay Casino Barrière de Menton, quatrième groupe de cette veillée d'« Arc ». Le représentant de la casaque d'Edouard de Rothschild, entraîné par André Fabre, a suivi Talaash, qui s'est vite assuré du commandement. Dans la ligne droite, le fils de Common Grounds et d'Epistolienne, bien équilibré par Olivier Peslier, a suivi l'accélération du leader, avant de prendre résolument l'avantage, déployant de magnifiques foulées pour finir. King O'the Manna se défendait courageusement, mais il allait subir les attaques de Rostropovich, malheureux (Mick Kinane avait dû changer de ligne, après avoir évité de peu l'accrochage à mi-ligne droite), et de Riddlesdown, revenu des derniers rangs pour arracher la deuxième place.

En signant son quatrième succès en sept sorties, Epître, qui venait de remporter le Prix Lutèce (groupe III), sur ce parcours de 3.000 mètres, a donc confirmé ses progrès et sa tenue. En tout cas, il a mis en avant la forme de l'écurie d'Edouard de Rothschild, montrant ainsi le chemin à son compagnon de couleurs, Russian Hope, qui sera au départ du Prix de l'Arc de Triomphe. Mais, pour ce dernier, sa tâche sera beaucoup plus difficile face à Montjeu et à Sinndar.

Comme Mouramara, dans le Prix de Royallieu, Tawasila, qui portait également la casaque de Son Altesse l'Aga Khan, a laissé une excellente impression, dans le Prix Charles Laffitte Hermitage Barrière, une listed-race disputée sur 2.000 mètres. Et pourtant, à deux cents mètres du poteau, les affaires de Gérald Mossé semblaient bien mal engagées : complètement muselée au sein du peloton, Tawasila cherchait désespérément le passage. Mais, quand le jour s'est enfin présenté, la fille de Turtle Island a véritablement bondi pour venir ajuster Ghyraan, qui avait semblé avoir fait le plus dur en prenant l'ascendant sur Salee et Slow Down, qui bataillaient depuis l'entrée de la ligne droite. Sans avoir fourni une accélération aussi spectaculaire que la pensionnaire d'Alain de Royer Dupré, Slippering est, elle aussi, à créditer d'une bonne mention. Venue du sein du peloton au canter, elle a eu un bon changement de vitesse dans les derniers mètres, qui lui a permis de prendre la troisième place à Vellankria, auteur pourtant d'un bon effort final en dehors.

Lauréat du quinté avec Rubruck, puis du Prix Hubert de Chaudenay avec Epître, Olivier Peslier s'est offert un joli coup de trois en enlevant la seconde partie du handicap divisé avec le favori, Zanskar, qui restait sur plusieurs sorties prometteuses dans les quintés.

Dream Ahead coiffe d’une … tête, Goldikova

Pour sa dernière et vingtième sortie en France, la 6 ans Goldikova s’est battue mais n’a pas vaincu sur un parcours sans doute un peu trop réduit pour elle. Son leader, Flash Dance a du mal à prendre la tête et la corde, tant le train est soutenu, la championne aux quatorze Groupe I se mettant dans son sillage. A 300 mètres de l’arrivée, Goldikova assume ses responsabilités et lance les hostilités, se retrouvant très vite aux prises avec son adversaire direct, Dream Ahead de trois ans son cadet. Malgré toute sa vaillance, la partenaire d’Olivier Peslier rend les armes sur le poteau, face au 3 ans anglais, remarquablement monté par William Buick qui remporte son second Groupe I de l’après-midi (après Elusive Kate). Dream Ahead avait été vendu la semaine dernière, en vue d’une future carrière d’étalon. Surfrider qui n’avait pas été revu en piste depuis le mois de mai, est troisième à distance. Record de l’épreuve battu (de trois dixièmes) en 1’18’’10. Il était détenu depuis 1995 par Poplar Bluff.

LES REACTIONS

Jenny Simcock, femme de l’entraîneur de Dream Ahead (1er )

« La saison a débuté lentement avec Dream Ahead, mais David, mon mari, lui a toujours fait confiance. C’est un grand cheval. Il récompense le travail d’une équipe. C’est un rêve d’avoir un champion comme lui à l’écurie. Nous envisagerons son avenir plus tard. »

Olivier Peslier, jockey de Goldikova (2e)

« Quand je suis venu côté corde, et que je lui ai demandé d’accélérer, il lui a peut-être manqué son coup de reins habituel. Cela dit, elle a été courageuse jusqu’au bout »

Freddy Head, entraîneur de Goldikova (2e )

« On est toujours déçu lorsque l’on est battu, surtout avec Goldikova. Il nous manquait peut- être un peu de fraîcheur. Il lui reste maintenant la Breeders’Cup et après, il sera l’heure… . »

Christophe Lemaire, jockey de Surfrider (3e )

« Nous avons bénéficié d’un bon parcours. Il revient à un très bon niveau. »